Assemblée générale constituante des délégués de la FGIL du 28 novembre 2018

 

Appel nominal et constitution de l’assemblée

La présidente Monique Adam souhaite la bienvenue à tous les membres présents et procède à l’appel nominal.

 

présents :

Monique Adam, Sara Da Costa, Ed Kirsch, Nadine Anen, Patrick Arendt, Martine Burg, Pit Clees, André Glodt, Fonsie Kieffer, Roger Kreitz, Julien Pracht, Aloyse Ramponi, Liane Rausch, Carlo Riechert, Luc Scharpantgen, Tim Schmit, Micheline Schmit-Noel, Romain Weis, Jeanne Welter, Marvin Caldarella, Dany Kaber, Samantha Mousel, Camille Haupert, Mariette Laesch-Thoma, Georges Theis, Jacqueline Breuer, Adela Fejzic, Annette Hadjidimoff, Françoise Jomé, Sonia Mousel, Mike Perl

présents par procuration :

Josée Bastian-Treff (Liane Rausch), Liss Glodt (André Glodt)

excusés :

Nadine Elcheroth, Sonja Delli Zotti

absents :

Marie-Paule Kohn, René Worré

assiste :

Manon Assa


Avec 32 membres présents (dont 2 par procuration), l’Assemblée générale constituante pourra siéger.

 

La présidente souligne qu’avec 20 délégués en activité de service, 10 délégués retraités et 3 candidatures pour le comité de surveillance, on est parfaitement conforme avec les statuts.

 

Allocution de la présidente sortante


La présidente donne un bref aperçu sur l’historique, le fonctionnement et les buts principaux de la FGIL. Elle insiste sur une étroite collaboration avec le SEW/OGBL qui a fortement œuvré pour la défense de l’école publique au cours de la dernière année scolaire. Pour la FGIL il est primordial de collaborer étroitement avec le syndicat afin que la défense des intérêts professionnels des instituteurs soit toujours liée à l’engagement pour un enseignement de qualité au profit des futures générations et de la société dans son ensemble.

L’édition de matériel didactique reste un pilier important parmi les activités de la FGIL, mais la situation a beaucoup changé depuis quelques décennies. Si les instituteurs des années 60 à 90 manquaient encore cruellement de matériel pour faire travailler leurs élèves, le marché du matériel didactique a commencé à proliférer et à se diversifier depuis les vingt dernières années et les enseignants sont souvent dans l’embarras du choix. La FGIL doit donc se concentrer sur du matériel de qualité, adapté spécifiquement aux besoins des écoles luxembourgeoises. La vente du matériel doit assurer la présence de la FGIL dans les écoles. Il n’est pas primordial que cette vente assure un bénéfice. Pourvu qu’il n’y ait pas de perte, la FGIL peut tout à fait assurer sa survie en se limitant à produire un matériel de qualité.

Elle souligne que Tim Schmit gère le patrimoine et Jeanne Welter s’occupe de la trésorerie et elle présente Manon Assa, la nouvelle gestionnaire de la FGIL depuis mai 2018. Elle se dit très satisfaite des capacités professionnelles et de l’engagement de la nouvelle employée. Elle estime qu’après une période difficile où le Conseil d’administration a dû se concentrer sur la gestion interne de ses affaires, la fiabilité et le travail sérieux de la nouvelle gestionnaire permettront aux membres du Conseil d’Administration de mieux se concentrer sur des activités destinées aux membres et au grand public.

Elle compte sur de nouvelles propositions d’activités de la part des jeunes afin d’attirer l’intérêt des jeunes enseignants et de recruter de nouveaux membres.

Elle annonce la modification statutaire à envisager.


Désignation de trois membres du comité de surveillance

 

Il y a trois candidatures pour les trois postes : André Glodt, Pit Clees et Carlo Riechert sont réélus par acclamation.

 

Élection des membres du conseil d’administration


Monique Adam, présidente sortante est seule candidate pour la fonction de président(e).

Elle est réélue par acclamation.

 

Tim Schmit, vice-président sortant est seul candidat pour la fonction de vice-président(e).

Il est réélu par acclamation.

 

Jeanne Welter, trésorier sortant est seule candidate pour la fonction de trésorier.

Elle est réélue par acclamation.

 

Patrick Arendt, secrétaire sortant, et Marvin Caldarella, succédant au secrétaire sortant Jean-Claude Reding, sont élus par acclamation pour la fonction de secrétaire.

 

Les candidatures de Sonia Mousel, Samantha Mousel, Nadine Anen, Sara Da Costa, Françoise Jomé, Martine Burg et Nadine Elcheroth comme membres du Conseil d’Administration ont été acceptées par acclamation.

 

Modification statutaire à envisager

 

La présidente introduit l’idée d’ouvrir l’adhésion à la FGIL à d’autres professions présentes dans les écoles comme les éducateurs, les professeurs, les chargés de cours, les psychologues ou d’autres professions.

Ces professions présentes au sein du SEW/OGBL pouvaient adhérer à la FGIL avant 2003, puis cet accès a été limité aux instituteurs et aux étudiants se préparant à cette fonction par une modification des statuts. À l’époque le nombre de chargés de cours était en constante augmentation et la FGIL voulait surtout défendre l’image de la profession de l’instituteur.

Aujourd’hui il s’agit surtout de défendre l’école publique et on a besoin de toutes les personnes actives dans l’enseignement afin de propager les idées de la FGIL. Entre autres, il ne faudrait pas oublier les enseignants du secondaire.

 

Evidemment la FGIL soutient toujours l’idée d’une formation spécifique et de qualité pour tous les acteurs de l’école publique. Il faut néanmoins tenir compte de la situation actuelle dans le recrutement tout en essayant de gagner tous les acteurs pour une formation et un engagement de haut niveau.

 

Afin de conserver le patrimoine de la FGIL, il a été proposé de limiter le nombre de « non-instituteurs/ -institutrices » parmi les délégués et au sein du Conseil d’Administration. Une telle révision des statuts mérite d’être bien préparée et mûrement réfléchie.

 

Les délégués seront prochainement invités à participer à un groupe de travail qui analysera différents cas de figure et proposera une adaptation des statuts dans un rapport intermédiaire et invitera les délégués à en discuter lors d’une réunion à organiser au mois de mars. Sur la base de ces discussions un rapport final avec une proposition d’adaptation des statuts sera rédigé et envoyé à tous les délégués avant la prochaine assemblée générale qui aura lieu le 23 mai 2019 où la modification statutaire sera présentée au vote.

 

Divers

 

Il a été critiqué que dans l’engagement ouvert pour l’école publique la FGIL n’a pas été assez présente dans le débat publique ces derniers temps et qu’elle aurait plutôt laissé agir le SEW et l’OGBL dans ce dossier. Certains membres estiment que la FGIL a tendance à négliger le volet de la défense de l’école publique dans ses activités qui se concentreraient plus sur la culture et les voyages. Les membres devraient sentir qu’en adhérant à la FGIL, ils s’engagent pour la qualité de l’école publique.

La soirée de lecture – cabaret « Food Leaks » avec Roland Meyer a été annoncée. Celle-ci aura lieu le 16 janvier 2019 dans le nouveau bâtiment de la CSL à Bonnevoie en face des Rotondes. La salle sera mise à disposition par la CSL.

Il a été souligné qu’actuellement la FGIL ne prévoyait pas de voyages et que les délégués pourraient évidemment proposer et organiser des voyages en cas d’intérêt.

Il a été proposé de décerner de nouveau le prix Nic Thoma pour des idées pédagogiques innovatrices ou des prises de position courageuses en faveur de l’école publique. On avait cessé cette action comme les dossiers introduits manquaient de contenu et de qualité. On pourrait néanmoins relancer ce projet afin d’honorer les meilleures initiatives.
Au lieu de demander aux intéressés d’introduire un dossier, la FGIL pourrait fixer les critères de ce prix et vérifier pendant une année s’il y a des personnes démontrant un engagement significatif pour l’école publique. La FGIL désignera alors le gagnant ou la gagnante et le prix sera remis lors d’une cérémonie. Pour l’organisation d’une telle action il est proposé de créer un groupe de travail.