Assemblée générale statuaire de la FGIL du 7.12.2006
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Présents: | Nadine Anen, Patrick Arendt, Josée Bastian, Landy Casali, Pit Clees, Jeannot Cloos, Armand Gelz, André Glodt, René Gregorius, Carlo Grethen, Marianne Herrmann, Gilbert Hopp, Fonsie Kieffer, Ed Kirsch, Roger Kreitz, Mariette Laesch-Thoma, Armand Logelin, Marc Molitor, Aloyse Ramponi, Jean-Claude Reding, Carlo Riechert, Lony Schandel, Micheline Schmit-Noel, Aloyse Schmitz, Fernande Schramer-Lorang, Guy Seidel, Monique Trierweiler, Jeanne Welter, Nico Weyland |
Excusé(e)s avec procuration de vote: | Monique Adam, Fred Keup, Fernand Weiler, Marie-Anne Worré, René Worré. |
Assistent: | Chris. Antony ( secrétaire administratif), Camille Haupert, Sonja Delli Zotti ( SEW ). |
Début de la séance à 18.30 heures.
En début de séance, Ed. KIRSCH fait part aux délégués qu’au 1er janvier prochain notre président d’honneur, René GREGORIUS, comptera 50 années d’appartenance ininterrompue à l’assemblée générale et autant d’années d’engagement sans faille pour la FGIL et pour l’école publique. Au nom de tous, un bouquet de roses rouges lui est remis par Landy CASALI.
• Appel nominal
Nico WEYLAND procède à l’appel nominal des délégués et membres de la commission de surveillance présents et constat est fait que l’assemblée est réunie en nombre.
Le futur président ni les 3 membres de la commission de surveillance ne comptant parmi les délégués, l’assemblée est comme prévu composée de 30 membres.
Etant donné que le collègue Camille HAUPERT a connu des problèmes de réception de courrier et qu’il n’a de ce fait malheureusement pas pu renouveler sa candidature dans les délais, Ed. KIRSCH propose à l’assemblée de le nommer premier délégué suppléant, proposition retenue à l’unanimité des voix.
• Mot de bienvenue d’Ed. KIRSCH, président sortant
L’exercice 2003 – 2006 de l’assemblée en place touchant à sa fin, Ed. KIRSCH, passe en rappel les points forts de l’action de la FGIL durant les 4 années écoulées et fait part de nos préoccupations mais aussi de nos potentialités pour l’avenir.
Ecole publique
La loi de 2003 sur le financement de l’enseignement privé que nos appels, pétitions et actions de rue n’ont malheureusement pu empêcher a constitué un sérieux revers. Ce qui aggrave la situation, c’est que dans le projet de budget pour 2007 les dépenses pour l’enseignement privé progressent sensiblement plus que celles pour l’enseignement public dont le taux de croissance est d’ailleurs de 1 % inférieur au taux de croissance général du budget: les belles paroles des ténors politiques prônant la priorité aux investissements dans l’éducation s’avèrent une fois de plus mensongères.
La privatisation de l’enseignement se fait de manière camouflée via les structures d’encadrement et autres maisons de relais, domaine où les structures publiques et communales rétrécissent comme peau de chagrin.
Dans le même ordre d’idées il faut mentionner notre lutte contre la présence de signes religieux ostentatoires dans les écoles et contre les fondamentalismes de toutes sortes tenant de plus en plus de jeunes filles à l’écart de certains cours donnés à l’école: là aussi, la FGIL qui s’était jointe à d’autres mouvements citoyens tels le Planning Familial, la Ligue de l’Enseignement, Liberté de conscience et la Libre Pensée a été lâchement abandonnée voire trahie par l’ensemble des partis politiques qui ont préféré fermer les yeux.
La même déception compte au sujet de la présentation des nouveaux bulletins scolaires où les notes en doctrine chrétienne jouissent d’un traitement préférentiel par rapport aux notes en éducation morale et sociale et où nos démarches auprès de la Ministre de l’Education Nationale n’ont toujours pas abouti.
Face à la multiplication des confessions religieuses reconnues ou sur le point d’être reconnues et qui toutes risquent de faire prochainement leur entrée subventionnée dans nos écoles publiques, la FGIL est plus que jamais d’avis que tous les élèves devraient suivre un seul et même cours d’éducation morale et de citoyenneté, basé sur la déclaration universelle des droits de l’homme.
Organisation interne:
Ces derniers temps, la FGIL a considérablement su diversifier ses activités dans de nombreux domaines:
- fgil@arts s’est définitivement établi comme label de qualité dont les très nombreuses initiatives permettent à nos membres de trouver une offre culturelle intéressante ;
- nos publications didactiques traditionnelles se sont enrichies des volets littérature pour enfants, livres pour jeunes, livres documentaires et CDs;
- notre site internet est de plus en plus performant et apparemment bien visité par le monde de l’éducation;
- en matière de formation continue, domaine où la
FGIL était jadis plus active, il est s’est avéré difficile de trouver des domaines non encore couverts par le SCRIPT dont l’offre est vraiment très vaste. Des contacts intéressants ouvrant des perspectives innovatrices viennent cependant d’être noués avec l’ULB et la FGIL ne manquera pas d’explorer cette nouvelle piste;
- l’ancien siège de la FGIL sis à Luxembourg-gare a été vendu et deux surfaces commerciales dont une servant de nouveau siège à la FGIL et l’autre abritant les nouveaux bureaux du SEW ont été acquises et aménagées à Luxembourg-Kirchberg.
Recrutement
Le président rappelle que la FGIL recrute exclusivement des instituteurs brevetés respectivement des étudiants se destinant à notre profession. Même si les dernières semaines ont été plutôt positives en matière d’adhésions nouvelles, le recrutement de nouveaux membres n’est pas chose facile à une époque où beaucoup de jeunes fonctionnaires hésitent à s’engager dans un mouvement tel la FGIL affichant ouvertement une idéologie laïque et progressiste.
Afin de rendre à l’avenir les adhésions plus aisées et plus transparentes, Ed. KIRSCH est d’avis qu’il conviendrait de combiner voire d’unifier les campagnes de recrutement d’instituteurs déployées par le syndicat (SEW) et par la fédération (FGIL).
En effet, ce n’est point devant un triple choix ( SEW ou FGIL ou SNE ) que sont placés les instituteurs désireux de s’engager syndicalement mais devant un double choix, à savoir SEW ET FGIL ou SNE.
Une approche plus concertée serait certainement un atout et n’empêcherait par ailleurs en rien la FGIL à déployer et à gérer en toute autonomie ses multiples activités pédagogiques et culturelles.
Il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence: un quart de siècle après que la FGIL a cédé ses activités syndicales au SEW, les responsables de la FGIL n’ont en matière de politique scolaire proprement dite d’autre moyen de faire valoir leurs idées qu’en coopérant efficacement dans les différentes structures du SEW. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait par le passé en organisant en coopération FGIL-SEW les journées spéciales « nouvelle loi scolaire » et c’est encore ce que nous faisons à l’heure actuelle en rédigeant et en remettant conjointement les avis sur les tout nouveaux avant-projets de loi relatifs à la réforme de la loi scolaire de 1912.
Nouveau conseil d’administration de la FGIL pour la période 2007 - 2010
Après ces réflexions d’ordre général, l’assemblée générale, par des votes à main levée successifs et unanimes, procède à la nomination
A) de trois membres de la commission de surveillance:
Armand GELZ, Carlo RIECHERT, Monique ADAM ;
B) des membres du conseil d’administration, à savoir
- du président: Ed. KIRSCH
- du vice-président: André GLODT
- du trésorier: Jeanne WELTER
- de 2 secrétaires: Jean-Claude REDING et
Nicolas WEYLAND
- après un vote unanime autorisant l’assemblée à procéder à 2 cooptations et à désigner ainsi
6 assesseurs: Nadine ANEN, Patrick ARENDT, Landy CASALI, Pit CLEES, Gilbert HOPP et Fernand WEILER.
Rappelons les noms de nos deux présidents d’honneur:
René GREGORIUS et René WORRE.
Ed. KIRSCH remercie l’assemblée de la grande confiance témoignée à l’égard de l’équipe sortante qui est aussi la nouvelle. Devant l’ampleur des tâches qui attendent le comité, il n’exclut pas de revenir devant les délégués afin de leur demander l’autorisation de procéder à l’une ou l’autre cooptation supplémentaire d’assesseur(s).
Divers
Lors de la discussion et à l’initiative d’André GLODT, plusieurs délégués ont pris la parole pour protester à la fois contre la diminution des fonds budgétaires alloués à l’école publique alors que les moyens attribués à l’enseignement privé ne cessent d’augmenter et contre la nouvelle approche peu solidaire voire franchement scandaleuse du Premier Ministre de désavouer publiquement la politique scolaire du Gouvernement précédent. Il eût été certainement plus honnête d’émettre ces réserves et critiques en temps utile – comme la FGIL l’a fait sur bien des points – que de le faire a posteriori et de se désavouer en quelque sorte soi-même.
En conséquence, les délégués chargent les collègues Patrick ARENDT, André GLODT et Ed. KIRSCH de rédiger au nom de l’assemblée une résolution de protestation adéquate.
Pour le conseil d’administration
Jean-Claude REDING, Nicolas WEYLAND secrétaires
Ed. KIRSCH président